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http://www.marne-chantereine.fr/spip.php?article1067

 

Quelques lignes extraites du texte Assainissement de Marne et Chantereine :

 

Avant les années 1960, seule la ville de Chelles était assainie avec un réseau unique qui véhiculait à la fois les eaux de pluie et les effluves des fosses septiques. Les autres villes, Brou, Courtry et Vaires-sur-Marne, n’avaient aucun système d’assainissement.

395 KM DE TUYAUX D’ÉVACUATION SOUS NOS PIEDS 


Ce dispositif permet à plus de 17 000 usagers d’évacuer chaque année plus de 3 millions de m3 d’eaux usées. 

Concernant les eaux pluviales, 11 000 regards et 3800 grilles et avaloirs favorisent leur écoulement. Pour purifier ces eaux, l’Agglomération dispose de 26 chambres à sables permettant la dépollution ; celles-ci devraient, à terme, être remplacées par des mini-stations d’épuration. 


Afin d’éviter les inondations, 11 bassins de rétention destinés à contenir le surplus de pluie et de ruissellement font également partie du dispositif. 

Le territoire étant relativement plat, 26 postes de pompage et 2 stations de crues, situées aux débouchés de la rivière de Chelles et du ru de Chantereine, sont dénombrés. 
Ces stations fonctionnent quelques semaines par an pour déverser les eaux dans la Marne lorsque celle-ci est haute. 

Sur ces mêmes cours d’eau, deux barrage flottants antipollution sont également recensés, auxquels s’ajoutent un déversoir d’orage et 16 points de rejet des eaux pluviales dans le milieu naturel. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Assainissement
Agir pour préserver notre environnement

 

Des années 1960 jusqu’à la fin 2010, le service d’assainissement était assuré par le Syndicat Mixte d’Assainissement de Brou, Chelles, Vaires-sur-Marne, Courtry et Le Pin (SMABCVCP). 
Depuis le 1er janvier 2011, cette compétence dépend totalement de la Communauté d’agglomération. Comment fonctionne ce service et quelles sont ses missions au quotidien ? 
Quels sont les grand travaux en cours et ceux programmés d’ici à 2015 ?

Radioscopie d’une facture d’eau 

L’assainissement concernant les eaux usées et les travaux qui s’y rattachent sont en grande partie financés par la redevance d’assainissement qui apparaît sur la facture d’eau. Pour chaque m3 d’eau collecté et traité, l’usager verse ainsi, sur sa facture, 0,849 € à la Communauté d’agglomération, 0,226 € à la Nantaise des Eaux et 0,455 € au Syndicat Interdépartemental d’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP), soit un total 1,53€ par m3. Sur une moyenne annuelle de consommation de 120 m3, le coût total pour l’usager s’élève ainsi à 193 € TTC.

LE SERVICE ASSAINISSEMENT : DES MISSIONS ET DES HOMMES… 

Depuis la dissolution du SMABCVCP, l’assainissement de Brou, Chelles, Vaires-sur-Marne et Courtry est placé sous la responsabilité de la direction des services techniques de Marne et Chantereine, et plus précisément du service assainissement. 
Dans une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de notre environnement, ce service a plusieurs missions. Il collecte les eaux usées et pluviales avant leur rejet dans la Marne et les petits cours d’eau du territoire pour restaurer la qualité de ces milieux naturels. Puis, il maintient et adapte le patrimoine (réseau, stations d’épuration) en fonction des besoins et des évolutions réglementaires. 

Pour parfaire son action, le service assainissement travaille en étroite collaboration avec l’Agence de l’eau Seine-Normandie, le département de Seine-et-Marne et la région Ile-de-France. Marne et Chantereine gère l’ensemble du dispositif et confie les aspects techniques, comme l’entretien et l’exploitation des réseaux, à la Nantaise des Eaux, délégataire de service public, l’épuration relevant pour sa part des compétences du Syndicat Interdépartemental d’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP) de Noisy-le-Grand. 

395 KM DE TUYAUX D’ÉVACUATION SOUS NOS PIEDS 

Afin de faire face à ses différentes missions, le personnel du service assainissement regroupe neuf salariés (ingénieur, contrôleurs de travaux, adjoints administratifs…) qui peuvent s’appuyer sur différentes ressources. 
En premier lieu : un réseau de collecte d’eaux usées et d’eaux pluviales de 395 kilomètres, étendu sur toute la communauté. 

Repères 

395 km de tuyaux d’évacuation en réseau sous terrain 
17 000 usagers 
3 millions de mètres cubes d’eaux usées par an


Ce dispositif permet à plus de 17 000 usagers d’évacuer chaque année plus de 3 millions de m3 d’eaux usées. 

Concernant les eaux pluviales, 11 000 regards et 3800 grilles et avaloirs favorisent leur écoulement. Pour purifier ces eaux, l’Agglomération dispose de 26 chambres à sables permettant la dépollution ; celles-ci devraient, à terme, être remplacées par des mini-stations d’épuration. 

Afin d’éviter les inondations, 11 bassins de rétention destinés à contenir le surplus de pluie et de ruissellement font également partie du dispositif. 

Le territoire étant relativement plat, 26 postes de pompage et 2 stations de crues, situées aux débouchés de la rivière de Chelles et du ru de Chantereine, sont dénombrés. 
Ces stations fonctionnent quelques semaines par an pour déverser les eaux dans la Marne lorsque celle-ci est haute. 
Sur ces mêmes cours d’eau, deux barrage flottants antipollution sont également recensés, auxquels s’ajoutent un déversoir d’orage et 16 points de rejet des eaux pluviales dans le milieu naturel. 

Le séparatif, à quoi ça sert ? 

Le réseau séparatif permet de collecter séparément les eaux usées, issues des utilisations domestiques de l’eau potable (WC, salle de bains, cuisine, machines à laver, etc.) et les eaux pluviales tombant en domaine privé (toitures, t errasses des habitations) et en domaine public (chaussées, trottoirs, parkings). Les collecteurs d’eaux usées transportent les effluents jusqu’à la station d’épuration de Noisy-le-Grand, laquelle assure leur traitement avant d’être rejetées dans la Marne. De leur coté, les eaux de pluie rejoignent directement les rivières. 

Ce système permet d’éviter le risque de débordement d’eaux usées dans le milieu naturel par fortes précipitations, de mieux maîtriser les flux et les polluants et d’adapter la capacité des stations d’épuration en conséquence.

PRIORITÉ À LA MISE EN SÉPARATIF DES RÉSEAUX 

Parmi les tâches auxquelles s’attèle actuellement le service : la mise en séparatif des réseaux sur Chelles. 

Avant les années 1960, seule la ville de Chelles était assainie avec un réseau unique qui véhiculait à la fois les eaux de pluie et les effluves des fosses sceptiques. Les autres villes, Brou, Courtry et Vaires-sur-Marne, n’avaient aucun système d’assainissement. Marne et Chantereine avait commencé par ces communes, à l’époque, pour mettre en place un véritable système d’assainissement, avec un réseau pour les eaux usées distinct de celui pour les eaux pluviales. Une fois ces réseaux mis en place, nous nous sommes fixés comme mission d’améliorer ceux de Chelles. La mise en séparatif de la ville, qui a commencé à la fin des années 1970, devrait se terminer, hors bords de Marne, fin 2013. 
Par la suite, le service s’attachera à la rénovation des réseaux existants sur les trois autres communes. 


Autre action : l’entretien des buses dans lesquelles passent les petits ruisseaux. Afin d’optimiser la fonction de ces conduits qui favorisent l’écoulement et évitent les inondations, l’agglomération s’est équipée de stations de mesures de flux. Leur rôle ? Enregistrer, aux quatre coins du territoire, la pluviométrie pour analyser l’influence de la pluie sur les rus et les rivières. 
Au quotidien, Marne et Chantereine contrôle également la régularité des branchements des installations privatives des abonnés domestiques et non domestiques, soit la conformité des réseaux des usagers. 

DES PROJETS EN CASCADE D’ICI À 2015 

Le budget prévisionnel concernant le période 2012/2015 du service assainissement s’élève à 14 millions d’euros. Il se décline en un certain nombre d’actions, dont la mise en séparatif du réseau de Chelles qui s’élève à 4,5 millions d’euros. Une somme qui se fractionne de 2012 à 2014, à raison de 1,5 million chaque année. 

Afin d’évaluer au mieux l’état des réseaux sur les trois autres communes, la Communauté d’agglomération a également réalisé un diagnostic physique des réseaux d’eaux usées afin d’établir un programme de réhabilitation. 

Ce rapport permet de savoir exactement l’état dans lequel ils se trouvent et, par là même, de continuer à valoriser ce premier patrimoine, commune par commune. Des travaux de rénovation estimés à hauteur de 2,5 millions d’euros de 2013 à 2015. 

Concernant les contrôles de conformité de l’assainissement des industries, un budget de 600 000 € a été alloué. Il vise une cinquantaine de visites de sites industriels par an, à raison de 150 000 € par année de 2012 à 2015. Au-delà de ces visites, l’objectif est d’inciter les industriels, notamment ceux qui ne sont pas aux normes, à passer une convention avec l’Agglomération. Ils pourront ainsi être accompagnés dans cette démarche et bénéficier d’un suivi annuel et d’une assistance en cas de problème. 

Dans cette même dynamique, 800 contrôles de conformité chez les particuliers sont également prévus chaque année sur cette même période, pour un budget global de 640 000 euros. Parmi ces contrôles, 600 d’entre eux sont faits lors des transactions immobilières. En effet, depuis le 1er janvier 2011, les biens en vente doivent être obligatoirement conformes aux normes d’assainissement avant de trouver acquéreur. 

Autre part importante du budget, une somme de 1,5 million d’euros est dédiée au traitement de boues issues du bassin pluvial du bois Raffeteau, à la sortie de Courtry. 

Dans les années 1980, ce grand bassin de décantation a été créé pour lutter contre les inondations sur la ville de Brou. Après trente ans d’utilisation, 12 000 m3 de boue se sont accumulés. Ce constat oblige l’agglomération à éliminer les sédiments de ce bassin, puis à le réaménager pour permettre un traitement régulier des déchets. 

Enfin une mini-station d’épuration devrait également voir le jour dans le secteur de Courtry, chemin de l’Arange, d’ici à 2015, pour un coût estimé à 1,1 million d’euros. Cette zone, où sont installées une quarantaine de familles, ne dispose actuellement pas de l’assainissement collectif. 

ÉTUDES DE FAISABILITÉ ET PROJETS D’AVENIR 

Pour faciliter la vie de ses usagers, le service assainissement se doit d’identifier leurs problématiques et d’anticiper leurs besoins. Dans la législation, les rus passant par les propriétés privées, comme c’est le cas du ru de Chantereine, doivent être entretenus par les propriétaires. Or l’on constate souvent, malgré l’existence de cette obligation légale, une insuffisance d’entretien de la part des particuliers. Pour y remédier le service assainissement a sollicité une Déclaration d’Intérêt Général (DIG), qui devrait aboutir fin 2013. Ainsi, la collectivité sera en capacité d’intervenir sur les parcelles privées, facilitant ainsi l’accès aux personnels et aux engins d’entretien. 

Le service assainissement se mobilise également sur d’autres projets pour lesquels des études sont actuellement menées. Il réfléchit notamment à l’aménagement du futur éco-quartier Castermant, à Chelles
et à la renaturation des berges de Vaires-sur-Marne, dont les travaux de réaménagement devraient débuter en 2015. 

Dans la même veine, une fois le bassin de Raffeteau vidé, Marne et Chantereine souhaite recréer de la faune et de la flore sur le ru de Chantereine, depuis la ZI de la Régalle à Courtry jusqu’à son débouché en Marne. De 2013 à 2015, dans un dessein pédagogique, le service envisage aussi une action de communication auprès des scolaires sur le cycle d’assainissement, à travers des visites de sites 

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