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Comment s'effectue la mesure de hauteur d'eau

du cours d'eau et sa conversion en débit ?

 

Pour surveiller les cours d'eau et prévenir les inondations, le Ministère de la Transition écologique et solidaire (MTES) dispose de 1700 stations limnimétriques.
Ces capteurs mesurent les hauteurs du cours d'eau par rapport à
un niveau de référence qui peut être le niveau des plus basses eaux, lorsque ce réglage est possible ou bien un niveau dit de "référence".
Ceci explique qu'il est possible d'avoir
des hauteurs d'eau négatives sur le site vigicrues. La banque HYDRO fournit pour les stations de cette base de données, l'altitude de la "référence" de la mesure de la station, dans un référentiel NGF (Nivellement Général de la France) établi à l'aide des marégraphes à Marseille et Ajaccio. 

Les débits pour chaque station sont obtenus grâce à une courbe de tarage reliant la hauteur d'eau au débit. La courbe de tarage est construite grâce à plusieurs jaugeages.
Le jaugeage consiste en une mesure directe du débit du cours d'eau par un opérateur hydromètre. On obtient la courbe de tarage, en interpolant entre les points de mesures des jaugeages.
L'extrapolation pour les faibles ou forts débits est moins aisée, d'autant que les mesures en période de crues sont rares car dangereuses.

Exemple d'une Courbe de Tarage

J’ai relevé, au fil de l’année 2018, les hauteurs et les débits issus de Vigicrue, pour Chalifert et Gournay, et j’ai regroupé tout cela avec vos relevés pour Vaires (débit observé en fonction de la date de vos relevés), la courbe débit-hauteur établie par SGP pour Neuilly, et quelques points d’estimation de débit pour des crues exceptionnelles.

On perçoit bien, en situation d’étiage (en dessous de 150 m3/s) le rôle du relevage du barrage de Noisiel, qui va maintenir un niveau constant pour la canal de Vaires, et en amont jusqu’à Chalifert.

Pierre-Louis THILL

Tarage Gournay.JPG
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